nomakalumake

 
 
Pourquoi est-on allé pêcher la morue ?

: D'abord pour des raisons religieuses :
au Moyen-âge   et au début de la Renaissance, les règles
de la religion catholique étaient fortement observées

 Celles-ci imposaient 150 jours d'abstinence par an  ,
 150 jours pendant lesquels on ne pouvait manger de  viande

Or quel poisson était à la disposition   des fidèles ?

Si sur les côtes, on pouvait facilement se procurer   du poisson frais,
à l'intérieur du pays, on ne  trouvait que du poisson de rivière peu abondant, ou
du poisson salé comme du maquereau, du hareng,

ou aussi de la morue que l'on allait pêcher en Islande
La morue, une fois séchée, pouvait se conserver longtemps
 

 
 
 
 
 
Le courage des  Terres Neuvas  et  des  pêcheurs  d' Islande ,
 
nous sommes allés 2 fois dans ce  cimetière  , 
 
ces plaques sont  en  mémoire des marins  bretons  disparus en mer
  lors des grandes pêches    des morues

qui s'est déroulée pendant près de quatre siècles,
près de  Terre  Neuve  et  dans  les  eaux d' Islande
 
La première campagne islandaise a eu lieu en 1852








Ploubazlannec

http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/inventaire/ploubazlanec/Geoviewer/Data/html/IA22010941.html


ci dessus  le  lien  donne   des explications  sur 
le remplacements des croix  ,  mémoires,  couronnes  par  des tablettes
et du  mur des  disparus
 
 
Les seuls 'Mémoires' authentiques des disparus en mer de la paroisse de Ploubazlanec
se trouvent sous le porche de la chapelle de Perros-Hamon (18ème siècle)






la  vie  des  Terre-Neuvas

 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre-neuvas
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=b_qu3rix2IE   -
-dernière campagne  en   1951  Terre-Neuvas
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=z4D6_8TSNcw    -
Terre Neuvas de F Bernard (copie VHS 1994)



une  petite  partie  des tablettes







 
http://fresques.ina.fr/ouest-en-memoire/fiche-media/Region00413/les-terres-neuvas.htm
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=CLLGcUNsEYE    
L'industrie de la morue salée au 19e siècle
 
 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conditions_de_vie_des_p%C3%AAcheurs_d%27Islande_entre_1850_et_1935


http://www.lepoint.fr/societe/les-temoins-de-la-grande-peche-17-08-2014-1854392_23.php








                 les mousses ont la vie la plus dure à bord.
                Au début , on les acceptait à partir de 8 à 10 ans ;
              avant la dernière guerre ils devaient avoir au moins
                  12 ans, puis 14 à 16 ans à la libération.



Les mousses sont les premiers levés et les derniers couchés
les mains dans  l'eau glacée durant  16 heures par jour (au XXe siècle).
Lorsque la température descendait au-dessous de – 15°, on arrêtait la pêche,




Landerneau

http://www.utl-landerneau.com/assets/fichiers-clients/pdf/2013-02-12-Terre-Neuvas.pdf


Pléboulle

http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/inventaire/pleboulle/Geoviewer/Data/HTML/IM22005641.html



Etables

http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/inventaire/etables/Geoviewer/Data/HTML/IM22005610.html












les doris perdus dans la brume sans moyens de communications  que   la corne de brume

Les accidents

Parfois des dorissiers se perdaient dans les brumes et dérivaient. S'ils n'étaient pas récupérés sous une semaine, ils finissaient par mourir de faim et de soi£ car règlementairement ils n'emportaient que 6 litres d'eau et 1600 g de biscuits.

Les risques étaient évidemment liés aux conditions météorologiques (brume, neige, vent, température) à l'étale de la mer et des courants. Les différents facteurs rendaient pénibles et dangereux les transits entre le navire et l'aire de mouillage des lignes, ainsi que leur mise à l'eau et leur relevage.

Et ceci même pour les hommes courageux, expérimentés, endurcis et solidaires comme l'étaient un patron et son avant, engagés ensemble pour la durée de la campagne de pêche.

Les variations très rapides du temps et de l'état de la mer dans la zone de Terre-Neuve, étaient un souci constant pour le capitaine Terre-Neuvas, quand ses doris étaient dehors. En cas d'aggravation prévisible, il hissait le pavillon de rappel des doris, filait un ou plusieurs doris sur l'arrière du navire au bout de plusieurs pièces d'orins de bouées (1200 et plus) pour donner aux embarcations incapables de rejoindre le navire et d'y accoster, une chance de s'y accrocher et d'être ensuite hâlés jusqu'au bord. Par mauvaise visibilité, il faisait actionner la corne de brume ou tirer le pierrier. II fallait ensuite attendre et être prêt à porter secours aux dorissiers, par l'envoi d'une embarcation ... enfin le pavillon était mis en berne pour signaler aux autres navires dans les parages qu'au moins un doris n'était pas rentré.

Le capitaine et l'équipage gardaient cependant l'espoir que les hommes s'étaient réfugiés sur un autre navire, ce qui se produisait effectivement quelquefois ... dès que le temps le permettait, souvent le lendemain, d'autres doris se rendaient sur les aires de mouillage pour retrouver trace des disparus.

A partir d'une élude statistique élaborée à partir des procès-verbaux de disparition des équipages de doris à Terre-Neuve, établis par les capitaines de navire pour la période 1894- 1901 nous avons dénombré 127 accidents ayant fait 183 victimes, soit annuellement 15 accidents et 22 victimes, l'équivalent d'un équipage de goélette Islandaise. Il s'agit là d'un chiffre minimum, nous ne pouvons en effet affirmer voir, au travers des dossiers déposes aux archives nationales, recensé tous les accidents de la période considérée. Il ne faut pas non plus oublier qu'il s'agit exclusivement des accidents de doris à l'exclusion des autres sinistres pouvant survenir en cours de campagne.

 Les morts ou disparus en mer étaient nombreux   surtout jusqu'à la fin de l'utilisation des  doris. Il y aurait eu en tout 350 000 morts à Terre-Neuve,un certain jour, 70 doris ne sont jamais revenus ; on raconte que pendant les guerres napoléoniennes, il y avait plus de morts à Terre-Neuve      que sur les champs de bataille


Que de  malheurs  sur les quais  !   des  femmes en  pleurs  ,  inconsolables ,

ce qui est pour  la mer  vaut  pour  la montagne 







les  femmes  attendaient  le  retour des  marins  et  hélas  les  bonnes  ou  mauvaises nouvelles  ,
de  nouvelles   veuves  et    morts  d'enfants    ,   mousses et  matelots  , 

Quand  y  aura   t il un  mot  pour dire qu'on a  perdu  un enfant  ???

on  dit  veuf pour le décès  d' un  mari  et  ou
 veuve  pour   le  décès   une  femme  , 
orphelin  ou  orpheline  lorsqu'un  enfant  perd ses parents   ,

et  pour  un  enfant  ,   rien  ??,  et  pourtant  perdre un enfant  ,  c'est  terrible  !!!
jamais  un  mot  pour  le  dire  !!!




Pierre Loti  l'auteur de  pêcheurs d'Islande

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Loti










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recettes de  morue

http://www.marmiton.org/recettes/recherche.aspx?aqt=morue
 
NOus   mangeons  environ  2 fois par  an  de la  morue  séchée  ou  sous vide
 
 
https://www.consoglobe.com/cabillaud-morue-un-poisson-a-eviter-cg



 le cabillaud et la morue sont en fait un même poisson. Ils portent pourtant des noms différents... Cependant, on les différencie pour une bonne raison. On vous explique pourquoi la morue se nomme aussi le cabillaud. Une information à ressortir lors de votre prochain repas de poisson !

La morue est un grand poisson qui vit dans les mers et océans froids. Il contient beaucoup d'oméga 3 et d'acides gras. Il est très bon d'en consommer pour le système cardiovasculaire. Il est aussi plein de protéines qui sont utiles et nécessaires aux muscles, os et tissus. La morue porte ce nom quand elle est salée et séchée.

Cependant, lorsque ce poisson est frais, il change de nom et se nomme cabillaud. La différence se trouve dans sa fraîcheur et son séchage. Pour faire plus simple, nous pouvons dire que la morue, c'est du cabillaud séché et salé. Il s'agit donc bien du même poisson, mais qui a connu un traitement différent ! Cependant, on ne sait pas pourquoi il a été décidé de les différencier par le nom.
En effet, il n'y a qu'en France qu'ils sont distingués. Dans les autres pays, ils sont reconnus sous la même appellation.

Voilà pourquoi la morue se nomme aussi le cabillaud. On ne sait pas pour vous, mais le nom cabillaud nous a toujours plus attiré que la morue... Cela doit sans doute avoir un sombre rapport avec l'huile de foie de morue ! Dans ces circonstances, on comprend mieux pourquoi ils ont des désignations aussi différentes !
 
 
 
 https://www.youtube.com/watch?v=A8YeAtahhAc  
La Complaisante des Terre-Neuvas
La  complainte des Terre-Neuvas
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=LiiKoH4EZic   
----  la  Paimpolaise
 
 
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